[N3J6/Réaction] S Pichot : « On n’a pas bien fait les choses »

Stéphane Pichot tire les leçons de ce revers : des joueurs en manque de rythme, une charnière centrale totalement changée en cours de match, la baisse physique après la pause. Le coach fait le point.

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« On est déçu de ne pas avoir fait un résultat. On a fait une très bonne première mi-temps, on a les meilleures opportunités, on rivalise, l’intensité est là. On mène logiquement à la pause. On a les occasions pour doubler la mise.

La seconde période est beaucoup plus poussive. On a baissé d’un cran physiquement face à cette équipe qui dégage beaucoup de puissance. Les changements ont un peu déstabilisé l’équipe. Ils reviennent logiquement au score.

On a subi la pression de l’adversaire, on a baissé physiquement face à cette équipe qui dégage beaucoup de puissance. Les changements ont déstabilisé un peu l’équipe. Ils sont logiquement revenus à la marque en deuxième, même si on a eu quelques opportunités de marquer. On s’est mis sous pression un peu bêtement. On n’a pas bien fait les choses.

Il faudra bien analyser cette seconde période pour voir ce qui n’a pas fonctionné. Il y a eu des erreurs défensives, des erreurs de relance. On a été mangé sur la puissance sur les centres et les deuxièmes ballons. Il y a eu beaucoup de changement. Il ne faut pas se voiler la face. Changer dans un match sa charnière centrale plus un milieu, c’est rare. C’est difficile avec des joueurs qui ont besoin de rythme car ils en manquent. C’est le lot des réserves, on est là pour cela. Mais ce soir, on l’a payé cher.

C’est frustrant de devoir remodeler son équipe, surtout quand on n’a pas les solutions sur le banc et qu’on doive faire des changements de postes, avec des joueurs déjà en difficulté, qui dépannent l’équipe mais ne nous mettent pas dans le confort. On est bien obligé de s’adapter.

Il faut maintenant casser cette spirale de 3 défaites consécutives. C’était trois matchs différents. Sur les deux premiers, le contenu était intéressant. Sur celui-là, on n’a joué qu’une mi-temps. »

Propos recueillis par Stéphane HELBECQUE